LE CINÉMA AVEC UN GRAND A | CinéMaRadio

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Les films du grenier vous donnent rendez-vous !

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LE CINÉMA AVEC UN GRAND A By Yann Ritter et Matthieu Blomme Chaque semaine, retrouvez Yann Ritter et Matthieu dans le Cinéma avec un grand A sur CinéMaRadio et revivez les plus grands moments du 7ème Art.&nbsp;</p><p>Rendez-vous dans notre grenier, on ressort toutes les K-7 Vhs et on se mate les films et les séries ! Et tous les genres cinématographiques y passent: films d'action, comédies, films d'horreur, mangas, etc. Le festin nu, New York 1997, le film d'animation La Bande à Picsou, Sister Act, Amadeus, Good Morning Vietnam, Cluedo Le Film, Will Hunting, La vie aquatique, le secret de mon succès, Speed, Delta Force, Akira, Yakusa, Kagemusha, etc.

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FILM KAGEMUSHA L'OMBRE DU GUERRIER | Le podcast cinéma

On a ressorti le film Kagemusha !On change de pays et même d’époque tant qu’à faire. Bienvenue dans Kagemusha l'ombre du guerrier d'Akira Kurosawa. Accrochez-vous parce qu’on va se marrer ou se perdre (c’est selon).Japon, XVIème siècle, une féroce guerre des clans divise l’archipel. L’un des plus puissants est le clan Takeda mené par le leader charismatique et quasi vénéré Shingen. Il rêve de prendre la capitale, Kyoto et ainsi devenir seigneur du pays. Mais lors de l’assaut du château de Noda il est mortellement blessé. Il fait alors passer un ordre un peu spécial pour sauvegarder son clan. Le frère de Shingen met dont en place un stratagème pour respecter la volonté de son frère. Il va utiliser un banal voleur comme doublure, l’idée semble étrange au départ mais ce dernier est le sosie parfait du seigneur défunt. Mais le Kagemusha (guerrier de l’ombre en japonais) n’a que le physique de commun avec le chef de clan. Sa présence et son allure manquent plusieurs fois de le faire démasquer mais il apprendra vite la vérité sur son rôle. Il comprendra dès lors, l’importance de sa mission quand il découvrira la vérité et réussira a bluffer les espions ennemis, le petit fils, les concubines et même ceux qui sont dans la confidence !Mais autant chez l’ennemi que dans le clan, des manigances se préparent dans l’ombre…Le film s’ouvre sur un plan unique, fixe et statique de six minutes. On nous présente ici Shingen Takeda, son frère, Nobukado et un voleur qui vient d’échapper à la peine de mort. La ressemblance flagrante entre lui et le seigneur Takeda pourrait bien servir au clan. Tatsuya Nakadai jouant les deux rôles (celui de Shingen et du Kagemusha) le plan est évidement un astucieux trucage. En VF pour accentuer la différence deux comédiens diffèrent doubleront chacun des personnages ; à savoir les talentueux Pierre Hatet et Marc De Georgi.Tatsuya Nakadai a la dure tache d’incarner la figure historique de Shingen Takeda, mais aussi sa doublure. Ce qui pour un acteur traditionnel ne serait pas chose aisé mais Nakadai était un véritable caméléon pouvant tout jouer et étant méconnaissable film après film. Son talent l’avait même fait devenir petit à petit le remplaçant de Toshiro Mifune comme acteur fétiche de Kurosawa. Et si vous le cherchez aujourd’hui, le bougre n’est pas mort, il est au casting du film d’animation Le Conte de la princesse Kaguya, un film récemment réalisé par le grand Isao Takahata.Kagemusha permis à son auteur, âgé à l’époque de 70 ans, d’avoir enfin la reconnaissance internationale qu’il méritait, et rafler au passage la Palme D’or à Cannes en 1980. Mais au prix de quelques concessions. N’arrivant pas à obtenir le budget nécessaire pour son projet, Kurosawa se tourna vers la peinture pour raconter son histoire. Ces peintures servirent à convaincre ses deux plus grands fans, George Lucas et Francis F.Coppola, de produire son film (rien que ça !). Ces peintures serviront également de story-board et on peut dire que ça se voit ; de par le foisonnement de couleurs omniprésentes, visibles sur les costumes authentiques. Mais aussi par la photographie, les scènes de bataille couvertes d’éclairs rouge feu ou la célèbre scène du rêve qu’on croirait tout droit sortie de l’imaginaire torturé d’un aliéné.Bon après, ce n’est peut-être pas le plus épique des films de genre qu’on pourrait voir. Il suffit de regarder Les 7 Samouraïs pour s’en rendre compte, mais il est bon de nuancer cela au regard de la scène de batailles finale tournée en deux mois et inspirée de la véritable bataille de Nagashino de 1575.Pour conclure, notons que la Bande Originale du film est composée par Shinishiro Ikebe. Au final, que dire de ce film, qui n’a pas déjà été dit, film magistral, avec sa mise en scène extraordinaire. Les superlatifs manquent, donc pour conclure je dirais bêtement « Uwasa wo Sureba Kage » ! Comprenne qui pourra…Retrouve tous les podcasts du Cinéma Avec Un Grand A sur les plateformes de podcasts:👉 Soundcloud: https://soundcloud.com/user-242803914👉 Itunes: http://bit.ly/ITUNEScinemA👉 Deezer: http://bit.ly/DEEZERcinemA👉 Stitcher: http://bit.ly/STITCHERcinemA

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Film SPEED | Le Cinéma Avec Un Grand A #12 | CinéMaRadio Le podcast cinéma

PODCAST LE CINEMA AVEC UN GRAND A | CinéMaRadio | CRITIQUE DU FILM SPEEDYann Ritter s'est rematé un film des années 90 pour toi (et un peu pour lui aussi on n'va pas s'mentir!). Speed avec Sandra Bullock et Keanu Reeves notamment.Le film a été un grand succès! C'est en fait un remake d'un film japonais Super Express 109 (新幹線大爆破) de Jun'ya Satō, sorti en 1975. A la base c'est Monsieur Quentin Tarantino qui devait le réaliser. Mais ça ne s'est pas concrétisé finalement. Le rôle d'Annie avait été aussi proposé à Halle Berry tandis que celui de Jack Traven à Johnny Depp, Tom Cruise et Bruce Willis.C'est Billy Idol qui a signé le titre du générique de fin du film et tu peux biensûr écouter ce son sur la radio du cinéma CinéMaRadio.Retrouve tous les podcasts du Cinéma Avec Un Grand A sur les plateformes de podcasts:👉 Soundcloud: https://soundcloud.com/user-242803914👉 Itunes: http://bit.ly/ITUNEScinemA👉 Deezer: http://bit.ly/DEEZERcinemA👉 Stitcher: http://bit.ly/STITCHERcinemA

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CRITIQUE DU FILM THE DELTA FORCE

PODCAST CINEMA | Critique du film Delta Force avec Chuck Norris.Un monument du cinéma d'action revu par Yann Ritter pour le balado ciné Le Cinéma Avec Un Grand A de CinéMaRadio.Plus de 30 ans pour le plus grand film d’action visionnaire de tous les temps. Delta Force avec Chuck Norris. Nous allons rendre hommage a ce monument du cinéma d’action. Delta Force c’est une bande de terroristes qui prend en otage un avion rempli de touristes israéliens et le détourne vers l’aéroport de Beyrouth. Ouh, ça sent l‘intrigue politique (ou le film de propagande c’est selon). La Delta Force est évidemment envoyée sur place, même si le capitaine McCoy , joué par un Chuck Norris légendaire, se fait attendre. Il avait effectivement donné sa démission après une foireuse dernière mission (ce qualificatif vaut autant pour la mission en elle-même que pour les moyens mis en œuvre pour la mettre en scène). Mais l’appel du devoir est trop fort et McCoy débarque pour grimper dans l’avion avec ses coéquipiers, une mission périlleuse commence alors !La B.O du film (enfin B.O c’est vite dit car peu de morceaux dans ce métrage) est composée par Alan… Silvestri. Mince Alors ! Le compositeur attitré de Bob Zemeckis qui a composé les musiques de Forrest Gump et Retour vers le futur entre autres ! Il n’y a qu’une seule explication, Menahem Golan le grand manitou de la Canon et réalisateur du film a dû envoyer la Delta Force contre Silvestri ; je vois que ça. Bon après j’avoue que la B.O est le seul truc que j’aime vraiment dans le film avec le Chuck bien sûr !Autre chose ultra surprenante Golan était tellement un génie qu’il arrivait à avoir tout le monde dans ses films à deux francs (ou deux euros). On retrouve donc… Shelley Winters (en mère juive pris en otage), Robert Vaughn, George Kennedy et … Lee Marvin, dans son dernier film en plus.Pour conclure, Delta Force c’est …. un peu raciste (plus qu’un peu même) et très cliché ! Mais il y’a Chuck et sa moto et ça fait toute la différence.Yann RitterRetrouvez les podcasts de CinéMaRadio sur toutes les plateformes podcasts :iTunes, Deezer, TuneIn, Stitcher, SoundCloud, Mixcloud, PodCloud, Spreaker, Apple Podcasts, Bose, Castbox, Podcast Addict, Player FM, Buzzsprout, Pocketcasts, Acast, iVoox, et toutes les autres.http://bit.ly/itunescinemaradiohttp://bit.ly/DeezerCinemaradiohttp://bit.ly/tuneincinemaradiohttp://bit.ly/stitcherCineMaRadiohttp://bit.ly/CastboxCineMaRadio

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PODCAST CINEMA | critique du film Basketball Diaries

PODCAST CINEMA | CRITIQUE DU FILM BASKET DIARIES | Le Cinéma Avec Un Grand A sur CinéMaRadio.Matthieu Blomme se demande dans ce podcast ciné si une bonne pefomance d'acteur(s) suffit sauver un film bof? La réponse dans ce balado cinéma consacré à la performance du beau (et jeune à l'époque) Léonardo Di Caprio.Aujourd'hui on va tenter de résoudre une problématique à travers la question, une bonne performance d’acteur suffit-elle à sauver un film plutôt moyen ? Afin d’illustrer notre propos, nous allons nous servir de l’exemple de Basketball Diaries, réalisé par Scott Kalvert, en 1995, avec Leonardo DiCaprio et Mark Wahlberg. Alors, déjà, de quoi ça parle, en deux mots ? Nous suivons un jeune new-yorkais, Jim Carroll, qui aime bien écrire de la poésie et faire du basket avec ses coupains. Sauf qu’un jour, il goutte à la coke lors d’une petite soirée alcool-claque sur la fesse. Après ça, c’est la dégringolade. Le mec part en vrille, coke, héro, eau de javel, huile de colza, le mec il se shoote avec tout ce qu’il trouve autour de lui. Sauf qu’étant devenu un clochard, il n’a plus un rond. Du coup, il sombre dans la prostitution pour payer ses fixes. Jusqu’à ce qu’il se fasse prendre par la maréchaussée, qu’il ait un retour de conscience, et qu’il devienne, du jour au lendemain, un artiste acclamé. Tout ça, c’est tiré d’un bouquin autobio écrit par le véritable Jim Carroll, un poète américain absolument pas connu par chez nous, qui, vraisemblablement, a vécu tout ce que l’on voit dans le film. Donc, postulat de départ : Basketball Diaries, biopic sur fond d’addiction à la drogue. Ok. Interprété par DiCaprio, à l’époque où il émerge à Hollywood (on est avant Roméo et Juliette et Titanic). Ok, très bien. Jim Carroll. Je ne connais pas plus que ça, mais comme j’aime bien la poésie, pourquoi pas, le parcours du gars peut donner un film sympa. Réalisé par Scott Kalvert. Qui ça ? Scott Kalvert. Qui ? Kalvert ? Non, connais pas. Et pour cause, le mec a pondu des clips entre la fin des années 80 et début 90. Un film intitulé Deuces Wild (Les Voyous de Brooklyn) en 2002. Mouais, non. Et il s’est suicidé en 2014. Ah…Basketball Diaries est un film pété de problèmes. Et le premier d’entre eux, il vient de son réalisateur. Alors, je ne vais pas vous parler du background et du contexte de la période, on s’en fout un peu ici. Le film est une prod’ indépendante, sans grande envergure, ni grande ambition, si ce n’est celle de circuler à travers les festivals, ce qu’il ne fera pratiquement pas. Le souci, c’est que Kalvert, il a beau être motivé par son sujet, il fait, ici, ce qu’il sait faire de mieux, visiblement : c’est-à-dire, un clip-vidéo. Sauf que l’usage des grands angles qui déforment l’image, soit ça n’a aucun sens, soit le sens que c’est censé avoir (du type déformation des repères etc…), ça sonne creux. Car l’effet reste superficiel (et ultra connoté). Et, manque de pot pour lui, c’est devenu un truc daté. En fait, on pourrait comparer ce film à Trainspotting, réalisé avec un phrasé clipesque et sorti à l’exacte même époque. Seulement, pourquoi chez Boyle ça marche et pas chez Kalvert ? Boyle utilise le sujet de l’addiction pour illustrer un contexte social se définissant par toute une série de codes, comportementaux et culturels, s’incarnant, dans le film, à travers la fuite en avant du personnage de McGregor, qui répond, à tout ça, par le refus, en consommant de l’héro. Sauf, qu’à la fin, après la mort de son meilleur ami, il comprend qu’il est, de toute façon, par nature, contraint de supporter une addiction. Aussi, il accepte celle qui lui permettra de vivre comme tout le monde, même s’il est conscient que celle-ci s’établie d’une manière imparfaite, plutôt qu’à la marge, sous le coup d’une addiction autrement plus dangereuse. Je simplifie, mais l’idée est là. Dans Basketball Diaries, on suit DiCaprio claqué au cœur d’un contexte social qui n’est pas bien défini (on est à New-York, mais où précisément ? Et, à quelle époque ? A l’époque du bouquin de Carroll dans les années 60 ? Ou dans les années 90 ?), le type sombre, ensuite, dans l’addiction d’une manière un peu conne, vrillant à vitesse grand V, il est sauvé par Ernie Hudson, mais en fait, non, puisqu’il re-vrille. Et à la fin, il s’en sort en allant au zonz’ (sans qu’on sache vraiment pourquoi il s’en sort, puisqu’il dit lui-même que de chopper de la drogue en taule c’est plus simple que dans la rue, donc quid du déclic) et finis par faire des conférences. C’est quoi, exactement, le message ? A part celui de « la drogue, c’est pas bien ». D’un côté, Boyle travaille sa mise en scène clipesque afin que cela se coordonne correctement avec le propos plutôt grave du film (avec, rappelons-le, un rôle très fort de la BO). De l’autre, Kalvert te fait un clip anti-drogue d’une heure et demie (avec une BO un peu random, à l’exception, peut-être de la scène Riders on the Storm des Doors pendant le match de basket où DiCaprio et Wahlberg sont camés, et encore…). Le problème, c’est que tu ne sais jamais si Kalvert veut parler de la drogue, de la jeunesse, de poésie, de basketball même. Il donne l’air d’avoir pris le sujet le plus intéressant, quand même, la drogue, et d’avoir mixé le reste là-dedans. Et ça donne différents mélanges de genres un peu foireux où les actions s’enchaînent trop vite et trop mécaniquement pour que cela ait un impact réel dans l’esprit du spectateur. A la fin de Trainspotting, on te dit pas « gnagnagna vous avez vu comment je m’en suis sorti, comment la drogue c’est pas bien… ». Non, on te dit « j’ai été un connard différent de vous. Maintenant, je vais devenir un connard comme vous. » A toi, après, de recomposer le sens de cette phrase. Si on te laisse juste avec, « tu as vu les ravages de la drogue ? », bah merci, monsieur le professeur, promis, je me torcherai le cul la prochaine fois que j’irais faire caca. C’est dommage. Car le sujet de Basketball Diaries est tellement important qu’il ne pouvait pas se contenter juste de ça, mis en boîte de cette manière-là. Et pourtant, à côté de ça, on a DiCaprio.Et DiCaprio, ce n’est pas qu’il fait le taff, simplement. Il sauve littéralement le film, le faisant passer de petit film oubliable hyper naïf à « ah ouais, tiens, pourquoi pas ? ». Ca n’a pas l’air énorme, dit comme ça, mais honnêtement, pour le cas de Basketball Diaries, ça change réellement la donne. DiCaprio donne de la valeur ajoutée à des séquences qui, sur le moment, te pose sur ton cul. La scène où son perso est placé en situation de manque par Hudson ou sa confrontation avec sa mère à la toute fin, la scène où il se prostitue dans les chiottes, etc… Tu vas avoir des éclairs de génie sur ces séquences grâce, essentiellement, à DiCaprio, totalement investi dans son personnage. Et, notez-le, quand vous le reverrez, ces scènes donnent le sentiment d’avoir été construites de telle sorte qu’elles se modèlent intégralement autour de la figure de DiCaprio plus que l’inverse, c’est-à-dire utiliser DiCaprio pour raconter quelque chose par l’image. Constamment, vous le verrez en amorce du cadre, ou au centre de celui-ci, même s’il est en arrière-plan. Et ça, pour moi, c’est un aveu d’échec de la part de réalisateur. A partir du moment où tu composes ton cadre pour mettre en avant ton acteur sur le reste, plutôt qu’y implanter ton acteur dans une harmonie d’ensemble, avec différentes échelles, différentes structures dans l’espace, et même une temporalité cohérente, c’est que tu as plus à montrer sur le comédien qu’à raconter toi, en tant qu’auteur. Et je parle de ça, dans le cadre d’un film indé’. C’est p’tet pas vrai, hein ? Si Kalvert était là, il dirait p’tet « mais pas du tout ! tu te trompes ! t’es une pute de dire ça ! ». En tout cas, de mon œil, c’est comme ça que je le reçois. Ce n’est pas mauvais, en soi. Me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. C’est toujours cool de voir un comédien qui joue bien. Mais, là, il y a que ça. Et Kalvert donne le sentiment de se dire, au moins, ça c’est dans la boîte, on ne pourra pas me l’enlever. La défaillance, vous allez rire, pour moi, elle s’incarne en un seul plan. On est dans la scène où les jeunes, sous l’impulsion de DiCaprio, signent un ballon de basket pour leur copain malade. Premier gros plan sur DiCaprio, la mise au point n’est pas bonne. C’est juste de la technique. Ça ne veut rien dire et ça arrive même aux meilleurs (surtout, avec les putains de pellicules). Pour ma part, ça symbolise deux choses : la mise en avant de DiCaprio (présent dans toutes les scènes. En même temps, c’est un biopic, on ne s’en offusquera pas) et une mise en scène fébrile. Ah oui, et ne comptez pas trop sur Mark Wahlberg pour l’épauler, où même les autres, à part peut-être Hudson et Bracco (qui ont l’expérience et ça se ressens). Wahlberg, on n’est pas loin de la caricature du bad-guy. En même temps, rôle hyper mal écrit. A aucun moment, il nous ait possible de nous positionner clairement sur ce perso’. Et Marky Mark, ne sachant pas non plus, cabotine comme s’il était réellement sous coke.Donc, pour répondre à la question, l’acteur ayant un rôle essentiel dans l’esprit collectif du public (il est, pour la plupart, la représentation à travers laquelle nous pénétrons dans le cœur du sujet d’une œuvre), il se peut qu’un comédien puisse délivrer l’œuvre de la banqueroute artistique. Seulement, pour ma part, je n’y crois pas. Si c’est le cas, d’après moi, c’est par pur choix stratégique de la part du réalisateur, conscient, pourtant, que la vérité se situe à 180° de là. Un comédien n’est qu’un rouage de la mécanique filmique. C’est effectivement celle qu’on remarque le plus, en premier. Mais, elle sert à porter un édifice autrement plus important que lui-même (et pour lequel il n’est qu’une simple pièce de puzzle). Un acteur ne peut pas sauver un film par hasard. S’il le fait, c’est parce qu’il a été poussé à ce rôle par une architecture de mise en scène orienté en sa faveur. Et si cette architecture se positionne face à lui,

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PODCAST CINEMA | critique du film LA VIE AQUATIQUE | CinéMaRadio

PODCAST CINE | Critique du film culte La Vie Aquatique.Le Cinéma Avec Un Grand A s'intéresse aujourd'hui à l'excellent Film de Wes Anderson « The Life Aquatic with Steve Zissou ». Voici la critique du film La vie aquatique proposée par Yann Ritter dans Le Cinéma Avec Un Grand A sur CinéMaRadio.La vie Aquatique de Wes Anderson s’inspire de la vie de l’océanographe Français Jacques-Yves Cousteau en la parodiant très librement. Steve Zissou, un océanographe excentrique est le chef de l’équipe de recherche qui porte son nom la “Team Zissou”. Après la présentation devant un public circonspect de son dernier documentaire, il décide de conduire son ultime expédition dans le but de retrouver “le requin-jaguar”, responsable de la mort de l'un des membres de son équipage, Esteban. Mais s’il pouvait par la même occasion graver son nom dans l’Histoire il ne serait pas contre. Son équipe présente des membres pas mal toc-toc dans leurs têtes mais tout de même motivés et bien attentionnés. Parmi eux figurent, pour la première fois, Ned Pimpleton, qui est peut être le fils de Zissou et une charmante journaliste d’un magazine Océanographique nommée Jane Winslet-Richardson. Ainsi que son épouse, qui est considérée comme le soi-disant “cerveau de la Team ». C’est comme ça que les apparences et la réalité s’entrechoquent et les illusions tomberont petit à petit pour eux. Après avoir eu affaire à des attaques de pirates pas très commodes ainsi qu’au fameux Requin-Jaguar (qui se transforme vite en quête d’un Moby Dick pour Zissou plus qu’autre chose) Steve comprendra que tout ce qu’il a planifié tombera malheureusement à l’eau (sans mauvais jeu de mots). S’en suivra une aventure remplie de rebondissements, de romances et de comiques improbables qui sont la marque de fabrique incontestable de Wes Anderson.Le film regroupe tous les fidèles d’Anderson. On retrouve donc Owen Wilso en malchanceux fils “potentiel” de Zissou qui essaye tant bien que mal de se faire une place dans la vie déjà bien remplie et codifiée de son père ; Willem Dafoe, quant à lui, joue un personnage naïf du nom de Klaus qui était jusqu’ici celui que Zissou considérait comme son fils. Mais lors de l’arrivée de Ned, une intense rivalité se crée entre eux ; et bien sûr le meilleur pour la fin Bill Murray ! Il faut bien le dire Murray avec son air déconnecté et perdu, pas loin de sa prestation dans le film « Lost in Translation » de Sofia Coppola, capte toute l’attention du spectateur sur lui. Passant de sa relation tumultueuse avec sa femme à une présentation exhaustive et éducative de son bateau, Zissou se révèle multi-facette, imprévisible et sûrement moins perdu qu'il n’y parait.Avec « The Aquatic Life », Anderson quitte l’univers quasi ubuesque de La Famille Tenenbaum, pour s'orienter vers un film dominé par ses couleurs et son visuel enfantin. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le ton lui n’a pas changé. Anderson crée des personnages forts et complexes qui vivent des situations … Fortes et complexes. Le jeu de Bill Murray est à l’image de ce principe : son aspect simple et déconnecté de la réalité cache un personnage atypique et certainement triste de ce qu'il devient. Ne communiquant plus que très peu avec sa femme, il n’a plus que la mer et ses documentaires pour vivre. Ce qui rend les méthodes de Zissou, un peu extrémes et assez surréalistes il faut bien le dire ! La vie Aquatique c’est du Grand Anderson, du bon cinéma, de l’originalité et un foisonnement d’idées plus colorées et barrées les unes que les autres. Ne vous attendez pas à une biographie du commandant Cousteau, La Vie Aquatique c’est un hommage à l’image qu’ont pouvait avoir de l’homme au chapeau rouge. Une fable (comme tous les films andersonniens) aquatique, poétique et surprenante. A voir absolument quoi !Yann RitterRetrouvez la Bande Originale du film La Vie Aquatique en écoutant CinéMaRadio, la webradio du cinéma. Titres de la B.O de La Vie Aquatique :Lightning Strike RescueLife On Mars David Bowie